
La clé d’une nuit réussie en refuge n’est pas de chauffer au maximum, mais de maîtriser l’équilibre thermique avec modération.
- La gestion du poêle vise une combustion lente pour une chaleur stable, pas un pic de température suivi d’un refroidissement glacial.
- Votre confort personnel dépend plus d’une bonne gestion de l’humidité (vêtements, ventilation) que de la puissance du feu.
Recommandation : Concentrez-vous sur la création d’un bon lit de braises en début de soirée et sur le maintien d’une couche de base sèche sur vous ; ce sont les deux secrets d’une nuit confortable.
L’image est parfaite : dehors, la neige tombe à gros flocons sur les épinettes, le vent souffle doucement, et vous êtes à l’intérieur d’une cabane en bois rond, au chaud, avec l’odeur réconfortante du feu. Bienvenue dans un refuge québécois en hiver. Pour un randonneur novice, cette expérience peut vite tourner au cauchemar si on ne connaît pas les règles non écrites de ces lieux magiques. La peur de geler, d’enfumer tout le monde ou de mal dormir à cause du froid est légitime.
Le premier réflexe est souvent de vouloir combattre le froid par la force brute : charger le poêle à bois comme une locomotive et se calfeutrer. On pense qu’il faut un feu d’enfer pour survivre à une nuit de -20°C. Mais si la véritable clé n’était pas la puissance, mais plutôt l’équilibre ? Si le secret d’un gardien de refuge n’était pas de lutter contre le froid, mais de collaborer avec lui ? Cet art de la modération s’applique à tout : au feu, à l’humidité de vos vêtements, à la gestion de l’eau et même à la cohabitation avec les autres occupants.
Dans ce guide, je vais vous partager non pas des astuces, mais les principes fondamentaux que j’ai appris au fil des hivers. Nous verrons comment créer une chaleur durable, éviter les erreurs classiques qui transforment le refuge en sauna puis en glacière, gérer vos ressources vitales et vous habiller intelligemment. L’objectif est simple : que votre première nuit en refuge ne soit pas la dernière, mais le début d’une longue passion pour l’hiver québécois.
Pour vous guider à travers les subtilités de cette expérience unique, cet article est structuré pour vous accompagner pas à pas, du cœur du refuge – le poêle – jusqu’à votre propre confort personnel.
Sommaire : Le guide complet pour une nuit en refuge sans tracas
- Pourquoi votre feu s’étouffe-t-il toujours et comment créer un bon lit de braises ?
- L’erreur de surcharger le poêle avant de dormir qui transforme le refuge en sauna à 30°C
- Neige fondue ou eau transportée : quelle stratégie demande le moins de carburant et d’effort ?
- Ronfleurs et couche-tard : comment cohabiter dans une pièce unique avec des inconnus ?
- Pourquoi laisser une entrée d’air est vital même s’il fait -20°C dehors ?
- L’erreur de faire un rond de feu sur la mousse qui peut incendier la forêt souterraine
- Mérinos ou synthétique : quelle matière évacue le mieux la transpiration en hiver ?
- Comment appliquer le système multicouche pour rester au chaud par -25°C ?
Pourquoi votre feu s’étouffe-t-il toujours et comment créer un bon lit de braises ?
Un feu qui peine à prendre ou qui s’éteint au bout d’une heure est le problème numéro un du débutant. La raison est simple : vous vous concentrez sur les flammes, alors que la clé est le lit de braises. C’est ce cœur incandescent qui stocke et diffuse la chaleur de manière stable. Sans un bon lit de braises, chaque bûche que vous ajoutez doit recommencer le travail de combustion à zéro, gaspillant de l’énergie et produisant de la fumée.
La technique de la pyramide inversée, recommandée dans de nombreux refuges comme ceux de la SEPAQ ou du Mésangeai à Saint-Donat, est idéale. Elle consiste à placer les plus grosses bûches en bas et le bois d’allumage au-dessus, pour que les braises tombent et activent progressivement le combustible principal. Cela crée une combustion plus propre et beaucoup plus efficace pour établir ce fameux lit de chaleur.

Comme vous pouvez le voir, un lit de braises bien établi ressemble à de la lave. C’est votre radiateur pour la nuit. Une fois ce cœur ardent obtenu (cela prend environ 30 à 45 minutes), vous pouvez passer en mode « combustion lente » en réduisant l’arrivée d’air. Votre seule tâche sera alors de nourrir ce cœur avec une bûche ou deux de temps en temps, plutôt que de reconstruire un feu de A à Z.
- Étape 1 : Démarrer avec du petit bois sec comme le bouleau jaune ou blanc, souvent fourni dans les refuges québécois.
- Étape 2 : Construire une pyramide inversée avec 3-4 bûches moyennes sur le dessus du petit bois.
- Étape 3 : Ouvrir complètement l’arrivée d’air primaire pendant les 20 premières minutes pour créer des flammes vives.
- Étape 4 : Ajouter progressivement du bois plus dense comme de l’érable ou du hêtre une fois les flammes bien établies.
- Étape 5 : Une fois le lit de braises rougeoyant, réduire l’arrivée d’air pour maintenir une combustion lente et durable.
L’erreur de surcharger le poêle avant de dormir qui transforme le refuge en sauna à 30°C
C’est le scénario classique. Par peur d’avoir froid, on remplit le poêle à ras bord de grosses bûches juste avant de se glisser dans son sac de couchage. Résultat ? À 22h, le refuge se transforme en véritable sauna. Tout le monde transpire, ouvre les fenêtres en grand, puis s’endort péniblement. Mais à 4h du matin, c’est le choc thermique : le feu, ayant brûlé trop vite et trop fort, est mort. La température chute drastiquement et tout le monde gèle.
La gestion du feu de nuit est un art de la modération, pas une démonstration de force. L’objectif n’est pas d’atteindre 30°C, mais de maintenir une température constante autour de 15-18°C. L’inertie thermique du refuge et la chaleur corporelle de tous les occupants font une grande partie du travail. Un poêle surchargé combat cette inertie et crée un cycle de surchauffe/refroidissement épuisant.
Comme le dit si bien un habitué des refuges de la Traversée de Charlevoix :
Après 15 ans à fréquenter les refuges québécois, la plus grosse erreur que je vois c’est les gens qui remplissent le poêle à bloc avant de dormir. À 22h c’est l’enfer, impossible de dormir tellement il fait chaud. À 4h du matin, tout le monde gèle parce que le feu est mort depuis longtemps.
– Marc-André, randonneur expérimenté
La solution est de recharger modérément, avec le bon nombre de bûches, en se basant sur la température extérieure et la taille du refuge. Un tour de garde volontaire pour remettre une bûche toutes les 3-4 heures est bien plus efficace.
Ce tableau, basé sur les retours d’expérience de nombreux randonneurs, est un excellent point de départ pour trouver le bon équilibre.
| Température extérieure | Refuge 4-6 personnes | Refuge 8-10 personnes | Fréquence rechargement nuit |
|---|---|---|---|
| 0°C à -10°C | 2 bûches moyennes | 3 bûches moyennes | 1 fois vers 2h |
| -10°C à -20°C | 3 bûches moyennes | 4 bûches moyennes | 2 fois (minuit et 4h) |
| -20°C à -30°C | 3-4 bûches + 1 grosse | 5 bûches moyennes | 2-3 fois |
Neige fondue ou eau transportée : quelle stratégie demande le moins de carburant et d’effort ?
La question de l’eau est cruciale en hiver. Faut-il transporter des litres d’eau qui pèsent lourd dans le sac ou compter sur la fonte de la neige, une tâche qui semble simple mais qui est énergivore ? La réponse dépend principalement de la distance du refuge par rapport à votre point de départ. Pour une courte approche (moins de 2-3 km), transporter son eau est souvent la solution la plus simple.
Pour les refuges plus isolés, faire fondre la neige devient une nécessité. Cependant, il faut comprendre que ce processus est gourmand en énergie. Selon les calculs d’experts en plein air, il faut 335 kJ pour faire fondre 1 litre de neige, ce qui équivaut à près de 30 minutes de chaleur intense sur un poêle à bois. C’est du bois qui ne sert pas à chauffer le refuge. La stratégie la plus maline est d’utiliser la chaleur résiduelle du poêle. Un chaudron rempli de neige propre (prélevée loin du refuge !) placé sur le poêle après la cuisson du souper fondra lentement mais sûrement, sans consommer de bûches supplémentaires.

La technique du « double chaudron » est aussi très efficace : un petit chaudron avec un fond d’eau pour commencer la fonte, dans lequel on ajoute progressivement de la neige. Cela évite de brûler le fond du chaudron et accélère le processus. La clé est l’anticipation : commencez à faire fondre votre eau pour le lendemain dès votre arrivée au refuge, en continu et à basse intensité.
Ronfleurs et couche-tard : comment cohabiter dans une pièce unique avec des inconnus ?
Le plus grand défi d’un refuge n’est parfois pas le froid, mais la promiscuité. Partager une pièce unique avec des inconnus demande un certain savoir-vivre. Heureusement, la culture des refuges au Québec est basée sur le respect et l’entraide. Les tensions sont rares si on applique quelques règles simples, souvent discutées lors d’un « conseil de refuge » informel en début de soirée.
La première règle concerne la gestion des espaces. Les refuges bien conçus, comme ceux de la SEPAQ, optimisent l’espace avec des mezzanines pour les lits, libérant la zone commune. La zone près du poêle est sacrée : c’est le séchoir collectif. Une rotation des vêtements toutes les deux heures est de mise pour que chacun puisse sécher son équipement. Après 21h30, la table commune se transforme en zone de silence pour les lecteurs ou les joueurs de cartes discrets.
La gestion du bruit est le deuxième point essentiel. L’heure non-officielle du couvre-feu lumineux est 21h30. Après, on passe en mode lampe frontale, idéalement avec une lumière rouge pour ne pas éblouir ceux qui dorment. Si vous êtes un ronfleur notoire, la courtoisie est de prévenir les autres, de choisir le lit le plus isolé et, geste suprême, d’offrir des bouchons d’oreilles. Quant à la gestion du poêle durant la nuit, elle se décide collectivement. Inutile de désigner un sacrifié ; 2 ou 3 volontaires qui se relaient naturellement, c’est la meilleure méthode.
Pourquoi laisser une entrée d’air est vital même s’il fait -20°C dehors ?
C’est l’un des conseils les plus contre-intuitifs que je puisse vous donner : même par grand froid, il faut laisser une fenêtre légèrement entrouverte. L’instinct nous crie de tout calfeutrer pour conserver la moindre calorie de chaleur. C’est une erreur qui peut avoir des conséquences allant de l’inconfort à un réel danger.
Premièrement, la combustion du bois et la respiration de plusieurs personnes dans un espace clos consomment de l’oxygène et produisent du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d’eau. Sans ventilation, l’air devient vicié et saturé d’humidité. Un air humide est beaucoup plus difficile et plus long à chauffer qu’un air sec. De plus, d’après les normes de sécurité des appareils de chauffage, le taux de CO2 peut atteindre 2500 ppm en 4 heures dans un espace confiné, un seuil qui provoque maux de tête, nausées et un sommeil de mauvaise qualité.
L’autre ennemi invisible est la condensation. Dans un refuge hermétique, toute l’humidité que vous dégagez va se condenser sur les surfaces les plus froides : les murs et surtout, votre sac de couchage. Un duvet humide perd presque tout son pouvoir isolant. Laisser une petite entrée d’air crée un courant qui évacue cet air vicié et humide, maintenant un environnement plus sain et paradoxalement plus facile à chauffer.
Une petite ouverture stratégique d’environ 5 cm sur une fenêtre permet d’évacuer l’humidité et de renouveler l’air sans perte thermique significative. C’est contre-intuitif mais l’air sec se chauffe plus facilement que l’air humide.
– Jean-François Lamarre, Guide de sécurité en refuge – Parc national du Mont-Mégantic
L’erreur de faire un rond de feu sur la mousse qui peut incendier la forêt souterraine
L’expérience du refuge ne se limite pas à l’intérieur. Parfois, on a envie de profiter d’un ciel étoilé autour d’un feu de camp. Mais cette image d’Épinal peut virer à la catastrophe si on ne respecte pas une règle d’or, surtout dans la forêt boréale québécoise : ne jamais faire de feu directement sur la mousse ou l’humus forestier.
Le tapis de mousse, même s’il semble humide en surface, peut être très sec en profondeur. Il agit comme une éponge qui cache un réseau de racines et de matières organiques hautement combustibles. Un feu allumé dessus peut couver pendant des jours, voire des semaines, sans flamme visible. C’est un « feu souterrain » qui se propage lentement via le système racinaire, pour ressortir bien plus loin et déclencher un incendie de forêt majeur. La responsabilité légale est immense, car une négligence peut entraîner des poursuites et des amendes considérables.
La seule façon sécuritaire de faire un feu à l’extérieur est d’utiliser les emplacements désignés, souvent des ronds de feu en métal ou en pierre, aménagés par les gestionnaires du parc. Si aucun aménagement n’existe, le principe est de trouver une surface minérale (roche, sable, gravier) à bonne distance des arbres et de la végétation. Avant de partir, le feu doit être complètement éteint avec de l’eau, pas juste du sable. Vous devez pouvoir toucher les cendres avec votre main.
Plan d’action : Votre checklist de sécurité pour un feu extérieur
- Vérifier les interdictions : Consulter le site de la SOPFEU et les avis du parc. En période de sécheresse, les feux sont souvent interdits.
- Localiser l’emplacement : Utiliser exclusivement les ronds de feu aménagés. Sinon, choisir une surface minérale (roche, gravier) à plus de 3 mètres de toute végétation.
- Préparer la zone : Nettoyer le sol de toutes les brindilles, feuilles et aiguilles sur un rayon d’au moins 1,5 mètre.
- Superviser constamment : Ne jamais laisser un feu sans surveillance, même pour cinq minutes. Garder un seau d’eau ou de sable à proximité.
- Éteindre complètement : Arroser abondamment avec de l’eau jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fumée ni de sifflement. Remuer les cendres et arroser à nouveau. Le tout doit être froid au toucher.
Mérinos ou synthétique : quelle matière évacue le mieux la transpiration en hiver ?
Passons maintenant à votre microclimat personnel : vos vêtements. La question du « mérinos contre synthétique » est un débat sans fin chez les randonneurs. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de gagnant absolu ; il y a le bon outil pour la bonne tâche. Votre pire ennemi en hiver n’est pas le froid, c’est l’humidité causée par votre propre transpiration.
Le synthétique (polyester, polypropylène) est le champion de l’évacuation de l’humidité. Il agit comme un buvard qui tire la sueur loin de votre peau et la pousse vers la couche suivante, séchant extrêmement vite. C’est le choix idéal pour la couche de base pendant l’effort intense (la montée vers le refuge, par exemple). Son principal défaut est qu’il développe rapidement des odeurs et offre une isolation thermique moindre une fois humide.
La laine de mérinos, quant à elle, est une merveille de thermorégulation. Elle peut absorber jusqu’à 30% de son poids en humidité avant de paraître mouillée au toucher et, surtout, elle conserve une grande partie de son pouvoir isolant même humide. Elle est aussi naturellement antibactérienne, ce qui limite les odeurs. C’est la matière parfaite pour les efforts de faible intensité et, surtout, comme couche de base sèche à enfiler au refuge pour passer la soirée et la nuit au chaud. Son point faible est son temps de séchage, beaucoup plus long que le synthétique.
Une étude de cas menée sur des randonneurs lors de la Traversée de Charlevoix a conclu que la combinaison gagnante était une couche de base en mérinos pour la vie au refuge et une en synthétique pour l’effort. C’est le meilleur des deux mondes.
| Caractéristique | Laine de mérinos | Synthétique (polyester/polypropylène) |
|---|---|---|
| Gestion de l’odeur | Excellente | Faible à moyenne |
| Isolation (même mouillé) | Bonne | Moyenne |
| Temps de séchage | Lent (plus de 8h) | Rapide (2-4h) |
| Prix indicatif (couche base) | 80-150$ | 40-60$ |
À retenir
- La gestion du poêle à bois vise une chaleur constante via un lit de braises, pas une surchauffe ponctuelle.
- La ventilation est essentielle pour évacuer l’humidité et le CO2, assurant un air plus sain et plus facile à chauffer.
- Le système multicouche n’est pas qu’une question d’empiler des vêtements, mais de gérer activement l’humidité en changeant de couche de base après l’effort.
Comment appliquer le système multicouche pour rester au chaud par -25°C ?
Le « système multicouche » est un concept que tout le monde connaît, mais que peu appliquent correctement. Il ne s’agit pas d’empiler des vêtements, mais de créer un système dynamique de gestion de la chaleur et de l’humidité. La plus grosse erreur est de garder sur soi, une fois au refuge, les vêtements dans lesquels on a transpiré pendant la montée. C’est le chemin le plus court vers l’hypothermie, même à l’intérieur.
La transition entre « dehors » et « dedans » est un moment critique. Il faut avoir un rituel rapide et efficace pour se changer dès l’arrivée, avant même de commencer à préparer le feu. L’objectif est de remplacer immédiatement votre couche de base humide par une couche de base sèche que vous aurez précieusement gardée dans votre sac. Cette simple action change radicalement votre bilan thermique pour le reste de la soirée.
Voici le rituel de transition que je recommande, à faire en moins de cinq minutes :
- Minute 1 : Enlever immédiatement la couche externe (coquille) mouillée ou couverte de neige et la suspendre.
- Minute 2 : Retirer la couche intermédiaire (polaire) humide de transpiration.
- Minute 3 : Se sécher rapidement le torse et le dos avec une petite serviette en microfibre.
- Minute 4 : Enfiler une couche de base sèche (idéalement en mérinos) gardée au chaud dans le sac à dos.
- Minute 5 : Ajouter une polaire sèche ou une doudoune légère et des bas de rechange secs.
Une fois ce rituel accompli, vous êtes paré pour une soirée confortable. Votre corps n’a plus à dépenser une énergie folle pour combattre l’humidité froide de vos vêtements.
La règle d’or au Québec : ne jamais porter sa doudoune en duvet pendant l’effort. C’est une pièce sacrée qu’on garde pour les pauses et le refuge. Une fois mouillée de transpiration, elle devient inutile et peut même être dangereuse par grand froid.
– Sophie Lavallée, Guide d’hiver – Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade
Maintenant que vous maîtrisez les secrets du poêle, de la vie en commun et de votre propre équipement, vous avez toutes les cartes en main. Vous êtes prêt à transformer cette première expérience potentiellement intimidante en un souvenir chaleureux et mémorable, et à planifier la prochaine aventure.
Questions fréquentes sur l’expérience du refuge en hiver
À quelle heure doit-on éteindre les lumières dans un refuge partagé ?
La convention non-écrite au Québec est 21h30 en hiver et 22h en été. Après cette heure, il est coutume d’utiliser une lampe frontale, de préférence avec une lumière rouge pour ne pas déranger ceux qui dorment.
Que faire si je ronfle beaucoup ?
La meilleure approche est la prévention et la communication. Prévenez les autres occupants à votre arrivée, proposez de prendre un lit plus éloigné de la zone commune et, si vous êtes bien préparé, vous pouvez même offrir des bouchons d’oreilles en signe de bonne volonté.
Qui s’occupe du poêle pendant la nuit ?
Cela se décide généralement de manière collective et informelle en début de soirée. Il n’y a pas de règle stricte, mais souvent un tour de garde volontaire s’organise entre 2 ou 3 personnes qui acceptent de se réveiller une fois dans la nuit pour ajouter une bûche.